Le marche de l'art
mardi 23 mars
 
 

« Né à Paris en 1966, il a fait des études de théâtre, de communication, d'histoire de l'art puis un D.E.S.S. "Management Culturel." Il a également travaillé en communication pour une compagnie de danse contemporaine, Henry Guédon (artiste), Drouot (service de presse), Ministère de la culture (organisation d'événements pour le cabinet). En 1997, il a pris en charge, puis développé Drouot Formation, service pédagogique des commissaires-priseurs de Paris à destination des amateurs d'art, collectionneurs, professionnels du marché de l'art et futurs professionnels adultes. Aujourd'hui, il a développé un vrai savoir-faire dans l'enseignement de l'expertise. Parrallèlement, il est responsable de plusieurs associations, notamment deux oeuvrant pour l'accès d'un public plus large au marché de l'art contemporain. »

  • Marcel Lefranc
    Collectionneur et agent d'artistes

« Marcel Lefranc est collectionneur et agent d'artistes placticiens depuis plusieurs années. Après avoir fait des études universitaires de droit et d'anglais, il a travaillé six ans au service « Etranger » de la Maison de Livre Français. C'est en 1958 qu'il s'est rapproché de l'art en devenant directeur commercial du département « Produits pour les Arts » de la société Lefranc & Bourgeois. Depuis 1968, il est agent de nombreux grands artistes notamment César , Niky de Saint-Phalle pour lesquels il organise des expositions en France et à l'Etranger. De 1978 à 1994, Marcel Lefranc a été responsable du service commercial du Centre Pompidou puis collaborateur à l'Agence VU où il organisait des expositions photographiques. »

« La Galerie Nathalie Obadia a ouvert en 1993. Se sont succédées les expositions de Valérie Favre , Pascal Pinaud et Carole Benzaken tous trois jeunes artistes français, aujourd'hui reconnus comme parmi les plus intéressants de leur génération dont les expositions dans les musées ont permis de mieux appréhender leurs œuvres. Chacun a développé de manière très originale de nouvelles voies dans la peinture. Très vite des artistes étrangers, émergents au début des années 90 et aujourd'hui reconnus, ont été montrés pour la première fois en France: Jessica Stockholder , Fiona Rae , Beatriz Milhazes , Manuel Ocampo . La Galerie Nathalie Obadia a très tôt, depuis Paris, permis le rayonnement de leurs carrières à travers l'Europe, en organisant des expositions dans les institutions et en faisant entrer des œuvres importantes dans les Musées et les collections privées. Wim Delvoye , Jean-Marc Bustamante et Albert Oelhen sont venus rejoindre la galerie en 1999. Jean-Marc Bustamante représente la France à Venise pour la 50 ième Biennale et le panorama de ses expositions dans les institutions américaines et européennes montre sa grande reconnaissance internationale. L'anniversaire des 10 ans de la galerie permet de penser aux 10, 20, 30 ans qui suivront avec toujours cette même exigence de fidélité, de curiosité et cette volonté de défendre des personnalités plutôt que des tendances. »

 
 
 
 
 

Depuis sa création, l'IUP Métiers des Arts et de la Culture de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s'est efforcé de créer et développer les passerelles entre les enseignements théoriques et les expériences professionnelles, les domaines de la communication et l'univers artistique. Les tables rondes des Métiers des arts et de la culture s'intègre au cœur de cette politique d'échanges et de rencontres en réunissant le temps d'une soirée des acteurs culturels et artistiques, du réseau privé, des grandes institutions publiques, des centres de formation.

 
 
 
 

Professionnalisation d'une passion

Artistes et institutions se retrouvent inexorablement autour de la sphère privée du marché de l'art et de ses professionnels ; antiquaires, galeriste, commissaires priseurs participant tous à cette nouvelle marchandisation de l'art.

Des manifestations comme les grandes foires d'art contemporain participent en première ligne au soutien à la création et à la reconnaissance des jeunes talents, la galerie étant le premier réseau de diffusion de l'artiste. Un rôle précurseur imité par la suite dans les choix des grandes institutions publiques. Les acquisitions des fonds d'art contemporain, des musées ou des collectionneurs privés sont devenues un point essentiel dans l'Esthétique contemporaine, des formateurs de goût, en décidant des critères de valeur marchande d'une œuvre.

 

Qui sont donc ces professionnels qui jugent ce qui est « achetable » ? La vente d'une œuvre remet-elle en question la notion romantique de la pureté d'un artiste ? Comment le galeriste ou l'antiquaire équilibre leur passion de l'art et leur fonction marchande ? Comment appréhendent-ils leur responsabilité et leur influence sur la sphère artistique ? Quel positionnement doivent adopter les centres de formation, écoles et universités artistiques, face à cette notion de vente prépondérante ? »